Collection Aqua marina
Dirigée par Cédric Bessaies
L’origine du nom
L’aigue-marine tient son nom du latin, aqua marina, qui signifie « eau de mer ».
Tout comme l’émeraude, cette pierre est un béryl – c’est d’ailleurs le nom qu’elle a porté en Europe jusqu’au XVIe siècle.
À travers l’histoire et les croyances humaines, au sein d’une multitude de civilisations, cette pierre fine a joué un rôle précieux, souvent symbolique. De l’aube des antiquités égyptienne et grecque où elle était sculptée en talismans jusqu’à nos jours où elle occupe une place en lithothérapie, de nombreuses vertus protectrices, purifiantes ou encore divinatoires lui ont été attribuées.
Mais au-delà des croyances qui lui sont vouées, des divinités auxquelles elle a été associée, l’aigue-marine a aussi su trouver sa place dans l’art, notamment avec l’escrain de Charlemagne, et dans les trésors de toute une nation, comme sur la tiare de la reine Elizabeth.
Ainsi, qu’importent les âges et les cultures, l’aigue-marine a toujours su peupler l’imaginaire et la fascination des femmes et des hommes, et c’est à cela qu’aspire la collection Aqua marina.
La ligne éditoriale
La collection Aqua marina s’oriente tout particulièrement vers le versant culturel des récits plutôt que sur l’aspect historique pur – bien que les deux puissent être intimement liés.L’essentiel de ses attentes réside dans la part mythologique, ou plus largement l’ensemble des mythes, légendes, des folklores ou encore des contes ou traditions des différentes civilisations de toute époque.
Bien sûr, la Loutre de Béryl est avant tout une maison d’édition tournée vers la littérature de l’imaginaire : les orientations attendues sont donc, par exemple, la fantasy, le fantastique, la science-fiction ainsi que tous leurs dérivés ; ce qui n’empêche en rien de mêler différents genres.
Réécriture de mythe, histoire influencée par des dieux ou des monstres antiques, plongée au sein d’une civilisation disparue, enquête archéologique, tout ce qui a trait aux mille facettes de la culture de l’imaginaire est susceptible de nous intéresser. Cela peut se présenter sous la forme d’un roman comme d’un recueil de nouvelles.
Comme pour la collection Émeraude, la ligne éditoriale se veut stricte et ne verra pas paraître d’ouvrages ne la respectant pas. Le genre comme le fond doivent donc correspondre aux attentes de la collection. Par ailleurs, une certaine rigueur dans l’exploitation des éléments culturels et historiques est attendue.