par Loutre de Béryl | 12 mai 2021 |
Créature mi-femme, mi-phoque des folklores du Royaume-Unis et des mythologies celtiques ou nordiques, la selkie peut passer de la forme humaine à animal selon ses désirs en retirant ou revêtant sa peau de phoque.
Certaines nuits de pleine lune, elles sortent des profondeurs marines pour danser sur les rivages ou les plaines et déposent alors leur peau animale. Si un humain s’en empare, la selkie est contrainte de lui obéir jusqu’à récupérer. Du temps passé auprès des humains naissent parfois des amours interdites.
par Loutre de Béryl | 12 mai 2021 |
Le chat d’argent, aussi appelé matagot en Provence ou mandragot en Gascogne, nous vient du folklore français, incluant Bretagne et Languedoc.
Au service d’un sorcier, ce chat au pelage noir revient chaque matin vers son maître pour lui remettre des louis d’or. En échange, il réclame récompenses et caresses. Si ses demandes sont négligées, le chat d’argent se venge cruellement de son maître.
Selon d’autres versions, le matagot servirait neuf sorciers et mènerait le dernier d’entre eux en enfer.
par Loutre de Béryl | 28 février 2021 |
Issu du folklore écossais et irlandais, l’each uisge est un cheval noir vivant dans la mer et les lochs.
Capable de métamorphose, il peut tour à tour prendre l’apparence d’un cheval, d’un poney ou d’un homme dans le but de séduire les humains pour les pousser à le chevaucher. Une fois sur son dos, il les entraîne dans les eaux afin de les noyer et les dévorer : seul le foie est laissé de côté et peut être retrouvé, flottant à la surface.
Sur terre, l’each uisge est inoffensif et reconnaissable aux élodées dans sa crinière ou ses cheveux. Cependant, la moindre vision ou odeur d’eau le rendra mortel pour son cavalier, car sa peau devient alors adhésive. Il existe toutefois un moyen de maîtriser la bête : lui voler la bride noire qu’il porte.
par Loutre de Béryl | 28 février 2021 |
Au cœur de la mythologie grecque, nous pouvons rencontrer des divinités infernales à tête de femme et corps d’oiseau : les harpies (ou harpyes).
Celles-ci, souvent au nombre de trois, ont porté les noms Aello (bourrasque), Nicothoé (court-victoire), Ocypète (vole-vite) et Célaeno (obscure) ou Podarge (pieds légers) – des appellations qui évoquent les sombres nuées des orages.
Filles de l’Océanide Électre et de Thaumas – deux divinités marines –, leurs rôles varient d’un récit à l’autre : tantôt elles revêtent l’aspect de divinités vengeresses et se font symbole de dévastation, tantôt elles tiennent un rôle de psychopompes, c’est-à-dire de guides pour l’âme des défunts.
par Loutre de Béryl | 28 février 2021 |
Si les ichtyocentaures apparaissent peu dans les récits, on peut en revanche en trouver diverses représentations artistiques.
Souvent dépeints comme possédant un buste d’homme, des pattes avant de cheval et une longue queue de poisson, ils se servaient de pinces de homard comme d’une trompe.
Parfois enfants de Poséidon et d’Amphitrite, on identifie toutefois deux, enfants de Cronos et de Phylira et frères de Chiron : Aphros (Écume) et Bythos (Profondeur marine).